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Pourquoi vous ne prenez pas le PGE ? 

Le déconfinement nous offre un bol d’air bienvenu que nous goutons avec autant de précaution que d’envie. Le PGE, aussi bizarre que cela puisse paraitre, me fait le même effet ; une grande bouffée d’oxygène qu’il faut inhaler avec précaution. J’ai déjà eu l’occasion de vous en parlez en début de crise dans mon édito « le financement n’est pas une subvention ».

Depuis, j’ai eu le plaisir d’animer près d’une quarantaine de visio conférences. Une constante : le peu de recours au PGE, soit par fierté, soit par méconnaissance ou simplement par défaut de besoin. Pas pour eux … pour les autres, ceux qui sont en difficultés. Mais c’est justement parce que personne n’est en mesure de dessiner l’ampleur de cette crise, qu’il me faut vous convaincre de voir le PGE comme une formidable opportunité, non pas demain, mais aujourd’hui. Dirigeants. N’attendez pas !

Ce que nous savons (Rappel de quelques chiffres traduisant l’impensable)

La Bourse est actuellement à -26% avec un creux à -45%. Un rebond que personne ne sait justifier prouvant la totale déconnexion entre réel et virtuel, drainant au passage des valorisations boursières pour nos grandes banques à faire frémir… de peur.

Ces dernières, d’ailleurs, agitent fébrilement leurs premiers bulletins trimestriels mentionnant une hausse sans précédent du cout du risque incluant plus de 2 Milliards de provisions pour les seules 4 grandes banques françaises ; une anticipation de la montée des contentieux qui projette les résultats de SG et Natixis dans le rouge.

L’Economie réelle affiche une perte d’activité de -33% d’après la dernière enquête de l’Insee alors que le PIB marque un recul inédit de -5,8%.

Quant à l’Etat, il engage un budget de 410 Milliards dont 300 de garanties pour le financement. Pour mémoire, 120 Milliards avaient été lâchés aux banques en 2008 avec des taux d’intérêt à 7%.

 

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Ce que nous anticipons (enfin, les prévisionnistes …)

Une Economie qui perdrait 20% de PIB au second trimestre pour atterrir à -8%

Un déficit budgétaire de l’ordre de 9% et une dette qui bondirait à 115%

Enfin, une croissance des dépôts de bilan de 25%

Ce qui implique pour vous (quelques éclairages possibles …)

Dans ce magma d’incertitudes et de mauvaises nouvelles, une chose est désormais certaine :

Vos entreprises seront certainement plus fragiles au sortir de cette crise et vos banquiers… aussi.

Il n’y a donc pas de temps à perdre pour mettre en place des stratégies offensives.

  1. La base : mettre en place des Stress Test avec des cellules de Crise qui vont tester la résilience de votre modèle et le consolider. Notamment les fondamentaux : La liquidité et les Fonds Propres. Les banques sont en la matière un exemple à suivre, leurs résultats sont à saluer. C’est d‘ailleurs ce qui leur permet de vous accompagner dans cette tourmente.
  2. Assurer le recours à la liquidité. Autant dire, il est grand temps de réduire l’exposition aux crédits, risqués, renouvelables annuellement. Une logique de financement long en reconsidérant les politiques de Fonds Propres est sans doute indispensable.
  3. Anticiper les opportunités. Cette période va offrir des opportunités de tout ordre à ceux qui auront les moyens de les mettre en œuvre. Quelques exemples évoqués : besoin de cash pour changer quelques rouages internes, soulever la poussière des tapis de quelques directions, densifier les stocks, payer plus rapidement, concéder des marges, recruter les meilleurs … Un cash que certains auront malheureusement dépensé pour couvrir la dégradation de leur modèle en version COVID.

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Le PGE est une arme fantastique

Il faut le dire simplement, le PGE est une arme de compétitivité dans un monde où la crise engendrera de nouveaux rapports géo-politiques, géo-économiques comme en témoigne, si bien, Denis Deschamps dans sa vidéo. Le président Trump vient de mettre sur la table 770 Milliards de financement pour les entreprises dans le cadre du programme PPP, des prêts qui se transformeront en subvention. La Chine fait de même. Et nous ? Nous voudrions que nos belles entreprises qui disposaient avant crise de solide trésorerie, puisent dans ce matelas pour autofinancer des pertes d’activité, là ou un produit nommé PGE permettrait un étalement sur 6 ans (dont 1 an de différé). Mais où est la logique ? Celle de s’être considérablement affaibli alors que la reprise sera aux mains des plus offensifs, des plus solides ? Celle d’avoir refusé de proposer à son banquier un partenariat destiné à maintenir la qualité de vos signatures ?

En résumé le PGE est l’affaire de tous, pas d’exclus, pas de priorités. C’est l’affaire d’une banque qui veut une justification du besoin, c’est celle de votre dégradation sur un prévisionnel de trésorerie (j’aime bien le point de départ iso) et une justification de votre capacité à le rembourser (vos prévisionnels d’exploitation et ratios standards), dans le cadre d’une relation équilibrée en termes de Flux et Engagements. Certes, tout n’est pas cadré actuellement comme le taux d’intérêt en période d’amortissement. Certes, tous les contrats ne se valent pas quand on regarde de plus prés. Mais 2500 € pour 1 Million emprunté avec un amortissement unilatéral sur 5 ans ! On rêvait d’une telle assurance, d’un tel filet de sécurité.

Alors, comme demain est incertain, faites-en une chance. Celle d’adapter des stratégies de stress test pilotées par des cellules de crise en mouvement dont une des conséquences majeures sera de modéliser votre Stratégie de Financement. Le PGE pourrait bien y prendre place, mais pas que !

 

Contactez-nous pour votre PGE ! On s’occupe de tout.

Par Michel Dubois d’Enghien
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